In the hearts of millions of people, young and old from all over the world, the name Provence holds a special place, full of affection and fascination.
My own long and passionate love affair with Provence was born in Cannes in the summer of 1951, when another Dutchman and I formed a duo of travelling musicians, playing our guitars and singing all kinds of songs in a great variety of places for people of different nationalities and social backgrounds.
We were musiciens ambulants, wandering minstrels, true bohemians living a life of intense exploration and great diversity that often led to extraordinary situations. We continued to perform with great success for several summers until well into the 1960s.During the years of our Provence adventures, I made thousands of black-and-white photographs of numerous colourful characters from many walks of life. I observed these people while they lived their lives on the streets and the beaches, in the bars and at the bullfights and the pétanque fields, when embracing each other or sleeping in the heat of the day, just being themselves.
Working in the photographic perspective called humanistic reportage, I put together a wide-ranging collection of candid, revealing portraits that are an original, joyous, thought-provoking, but above all honest historical documentary record of the lively spirit of those times.
With these pictures I celebrate the enchanting heart of the land of glorious light and present a loving look at the people of captivating Provence, the playground of Southern France.
- Toni Harting (www.toniharting.com)
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La Provence occupe une place toute particulière dans le cœur de millions de gens, jeunes ou vieux, des quatre coins du monde, une place affectueuse et féerique.
Ma propre histoire d’amour, passionnée et de longue date, avec la Provence a vu le jour à Cannes au cours de l’été 1951. Tout a commencé avec un compatriote des Pays-Bas, lorsque nous avons formé un duo de chanteurs de rue. Nous grattions nos guitares
en interprétant toutes sortes de chansons, dans toutes sortes d’endroits, pour toutes sortes de gens, de nationalités et d’origines sociales diverses. Nous étions tout bonnement des musiciens ambulants, des ménestrels errants, mordant à pleines dents dans une vie de bohème, grisante d’explorations diverses, qui se terminaient souvent par des situations extraordinaires. Nous avons continué à nous produire ainsi pendant plusieurs étés, jusque dans les années 1960.Au cours de ces étés d’aventures en Provence, j’ai pris des milliers de photos noir et blanc de personnages hauts en couleurs et de tous horizons. J’ai pu observer tous ces gens qui vivaient leur vie dans la rue, dans les bistros, à la plage, à la corrida ou en pleine partie de pétanque, enlacés tendrement ou assoupis dans la chaleur de l’après-midi. J’ai pu croquer sur le vif ces gens de Provence, tels quels, au quotidien, en toute simplicité.
J’ai eu finalement le privilège de constituer une vaste collection dans le style du reportage humaniste, une galerie de portraits candides et révélateurs, qui nous livrent aujourd’hui de véritables archives historiques, joyeuses, inspirantes, originales et, par-dessus tout, honnêtes, qui expriment la gaieté de cette époque.
Avec ces clichés, j’espère célébrer l’âme touchante de ce merveilleux coin de pays et sa lumière magnifique, en offrant un regard affectueux sur ces gens de Provence, et leur terre attachante, véritable terrain de jeu dans le sud de la France.
- Toni Harting (www.toniharting.com)
